La circulation de la coqueluche en Europe s’accélère depuis le dernier trimestre 2023.
Une vingtaine de clusters depuis le début de l’année, contre deux en 2023 en France.La coqueluche n’est pas une maladie à déclaration obligatoire, mais doit être signalée à l’ARS lors de la survenue de cas groupés (à partir de 2), intrafamiliaux ou en collectivité.
Le diagnostic biologique de la coqueluche repose sur une PCR spécifique par écouvillonnage nasopharyngé (ou aspiration), dont la sensibilité est élevée pendant les 2 à 3 premières semaines de toux.
En conséquence, la PCR est prise en charge par la sécurité sociale uniquement
si le sujet est vacciné depuis plus de trois ans ou en cas de statut vaccinal inconnu et
si la toux dure depuis moins de trois semaines.
Si la toux dure depuis plus de 3 semaines ou si le sujet est vacciné depuis moins de trois ans, aucun examen n’est réalisé car il existe un risque de faux négatif. Le diagnostic est alors basé sur la clinique et sur le diagnostic biologique d’éventuels cas contacts plus récents.
Pour rappel, le sérodiagnostic de la coqueluche n’est plus recommandé et a été remplacé par la PCR à la NABM le 15 février 2011. En conséquence, la prescription d’une sérologie coqueluche conduira à la réalisation d’une PCR si la prise en charge s’applique. En dehors du contexte prévu par la sécurité sociale, merci de préciser sur l’ordonnance que vous souhaitez
la réalisation de l’examen Hors Nomenclature (HN) ou Non remboursé (NR).
Ceci nous facilitera le dialogue avec le patient.
